Un lit et j'tuerai plus jamais, promis U___u [PV Daron]

[Within Temptation - Bittersweet <333333333]

Le jour commençait à tomber quand une fourgonnette entra en s'ébranlant dans la cour goudronnée devant l'immense bâtiment qu'était Ducker Center, que les pensionnaires les moins dangereux arpentaient sans but précis sous la surveillance vigilente de quelques gardes. Sur la carrosserie peinte en blanc facilement repérable, on discernait le mot "POLICE". A l'intérieur, un grillage séparait les sièges avant de l'arrière. Un policier trapu s'extirpa de la voiture avec une mine sombre, suivi de l'autre côté par son collègue. Celui-ci était très grand (il devait frôler les deux mètres) et de poids normal, mais on voyait bien qu'il n'était fait que de muscles. On apercevait à l'intérieur un de leurs collègues qui restait dans le véhicule. Tous deux échangèrent un regard, et ce fut le premier qui se chargea d'ouvrir le coffre avec brusquerie. Les têtes des Niveau 1 se tournèrent, intriguées, pour découvrir qui était donc le nouvel arrivant. Les deux hommes se précipitèrent sur la personne à l'intérieur et lui attrapèrent chacun un bras. Les yeux s'écarquillèrent tandis qu'on découvrait une jeune adolescente de pas plus de 15 ans, les menottes dans le dos, sortir de la fourgonnette. Son col blanc était taché de sang, et pourtant, son regard n'avait rien d'agressif. Ses prunelles bleu nuit trahissaient une profonde lassitude et surtout de la fatigue. Les deux policiers la trainèrent sans ménagement jusqu'au Hall, lui donnant un coup sec dans le bras dès qu'elle bougeait un peu trop. Ils n'allaient pas traiter avec égards la gamine complètement tarée qui avait buté leurs deux compagnons.

Haru Satô était éreintée. Ses dernières journées s'étaient déroulées dans la terreur la plus totale ; à peine si elle avait réussi à grignoter une miche de pain alors qu'elle avait de quoi acheter à manger. Elle n'avait pas réussi à dormir, étant certaine que la police la retrouverait un jour ou l'autre. Une fois retrouvée, elle avait été aux prises avec un policier costaud. A vrai dire, ils cherchaient tous de leur côté, aussi, dans une de ses crises de démence, elle n'avait pas eu de mal à le tuer avec son Opinel. Suite à ses cris, son collègue était arrivé. Elle avait alors attrapé le pistolet du mort et avait visé d'une main tremblante l'homme. Son tir avait fait mouche. Ensuite, elle avait beau eu opposer une forte résistance aux représentants de la justice, elle s'était fait mettre les menottes dans le dos. Pour ne rien arranger, les heures passées dans la fourgonnette sans qu'elle sache où elle allait l'avaient "achevée". Le sommeil n'était bien entendu pas venu jusqu'à elle, et ce n'était pas uniquement du au fait que le véhicule s'ébranlait sur la route en sautant de partout. La peur de savoir où elle allait était tenace. La prison, certainement. Une prison pour enfants. Ou alors un centre de redressement... La tête dodelinant en tout sens, elle avait été en proie à une de ses terribles migraines et n'avait même pas pu se tenir le crâne avec ses mains, elles-mêmes attachées dans le dos.

Quand enfin, la fourgonnette s'arrêta, elle crut que c'était encore un feu rouge. Mais quand elle entendit le crissement des bottes des policiers sur le gravier, elle comprit qu'ils étaient arrivés à destination. En conservant son visage désintéressé de tout, elle se laissa faire en sortant, en proie à un épuisement hors du commun. Elle leva légèrement la tête et put apercevoir l'espace d'une seconde l'endroit où on la conduisait, avant que le policier ne la rappelle à l'ordre en lui donnant un coup sec dans l'épaule. De guerre lasse, elle garda la tête baissée. Un centre de redressement valait sûrement mieux que la vraie prison.

Haru ne remarqua même pas tous les pensionnaires ayant eu droit à une petite sortie dans la cour, les yeux rivés sur le sol. Tout ce qu'elle souhaitait était dormir, dormir pour de bon, pas dormir de ce pseudo sommeil où elle était terrifiée à l'idée de ce qui allait lui arriver. Elle pénétra dans l'établissement, et se permit de lever les yeux. Un grand Hall, plutôt accueillant mais classique, était devant elle. Les policiers la menèrent vers un comptoir, derrière lequel se tenait une femme qui devait avoir dans la trentaine, visiblement choisie pour sa masse musculaire anormalement importante. Derrière ses lunettes posées au bout de son nez, elle observa la nouvelle arrivée et demanda d'une voix nasillarde fortement agaçante :

- Eh bien ?

Le policier le plus trapu - visiblement le chef - répondit tout en baissant un regard méprisant sur la jeune fille :

- Satô, Haru. On la conduit dans sa chambre ou..?

- Bien sûr que non ! Nous sommes dans un centre de redressement, pas dans une prison ! Laissez-la moi et ôtez lui donc ces menottes !

Haru fut quelque peu surprise par cette réponse. Elle ne savait pas vraiment ce qu'était un centre de redressement, et s'imaginait quelque chose de plus strict. A son grand soulagement, on enleva ses menottes, quoique avec brusquerie. Elle fit jouer ses poignets et ses mains, heureuse d'en retrouver l'usage. La secrétaire, voyant que les deux policiers semblaient réticents à quitter le Hall, leur lança d'une voix qui claqua sèchement dans l'air :

- Vous avez accompli votre part de travail, vous pouvez repartir.

C'était un ton sans réplique, et les hommes rebroussèrent chemin avec un air renfrogné. La femme poussa un soupir puis se tourna vers l'adolescente.

- Alors, demanda-t-elle d'une voix lasse, je vous redemande votre nom, votre prénom, et la raison pour laquelle vous êtes ici.

Haru ne répondit pas tout de suite, le regard rivé sur une fenêtre. Le tapotement agacé des doigts de la secrétaire sur son comptoir la tirèrent de sa rêverie, et elle se tourna doucement vers elle. Après tout, si elle répondait, on lui donnerait plus rapidement sa chambre et son lit, non ?

- Satô, Haru. J'ai volé, j'ai agressé physiquement beaucoup de personnes, et j'ai tué trois personnes dont deux policiers.

La secrétaire, trop habituée à ce genre de cas pour s'en étonner, acquiesça et tapa à une vitesse vertigineuse sur le clavier d'un ordinateur près d'elle. Après une minute, elle déclara :

- Vous êtes un niveau 3. Vous serez dans la Chambre 2, en compagnie de Daron Stewart. C'est au premier étage, vous trouverez rapidement. Tenez, votre carte d'élève.

Haru ne se demanda même pas qui devait être son colocataire. Elle attrapa la carte que lui tendait la secrétaire sans savoir à quoi elle lui servirait. Tête basse, elle se dirigea à pas lents vers les escaliers qu'elle avait aperçus en venant. Elle ne remarquait toujours pas tous les rejetons de Ducker Center qui l'entouraient et qui ne lui prêtaient guère attention ; il n'était pas si rare que ça de voir des nouveaux pensionnaires totalement abattus après leur arrivée. "Abattue" n'était sûrement pas le meilleur adjectif qui qualifiait Haru, mais c'était peut-être l'impression qu'elle donnait. Elle releva la tête pour observer les numéros des chambres, une fois arrivée au deuxième étage. Effectivement, la Chambre 2 ne fut pas difficile à trouver. Voyant que la poignée comportait un système pour lire les cartes, elle supposa qu'elle devait y glisser celle qu'on lui avait donnée. Elle s'exécuta, et un petit voyant s'alluma en vert. Elle abaissa la poignée sans appréhension. Effectivement, sa terreur l'avait quittée : elle n'avait plus rien à perdre. La Faucheuse déciderait elle-même de l'heure de sa mort. L'intérieur était plutôt spacieux pour ce qu'elle imaginait, mais seulement le strict minimum. N'ayant pas d'affaire, elle ne sut que faire, mais avisa un lit. Alors qu'elle s'approchait de celui-ci, trop fatiguée pour réfléchir, elle vit que quelqu'un était déjà assis dessus. Elle battit des paupières et leva les yeux, pour découvrir un homme grand et musclé. Immobile, elle l'observa - chose inhabituelle chez elle -, sans vraiment penser à quelque chose.

Hors de lui, comme bien souvent, un jeune homme se nommant Daron Stewart, venait de s'en prendre à non pas un mais bien deux surveillants en même temps. Il avait bien sur commencé par l'un, l'autre venant peu après lui prêter mains fortes - connaissant assez le jeune homme pour le savoir dangereux même à mains nues. Seul problème, c'est que le garçon à qui ils avaient affaire c'était battu bien longtemps dans les rues et s'était encré une règle primordiale : toujours s'acharner sur le plus faible pour impressionner. Bon, les surveillants du Ducker Center ne sont pas connu pour leur fragilité, il fallait le reconnaitre mais Daron non plus. En quelques coups bien donnés et d'autres esquivés, l'homme visé se retrouva collé au mur, la main du pyromane lui étreignant dangereusement la gorge. Le deuxième essaya de calmer en vain notre homme mais sans grands résultats... Les adultes commencèrent à s'agglutiner - les pensionnaires du centre avant été écarté, pour éviter que quelqu'un ait la charmante idée d'aller idée l'assaillant -, essayant avec leur plus grande volonté de calmer les tentions du criminel. Ses prunelles abritaient une flambée ardente dont les flammes formaient une danse macabre. Oui, il aimait avoir la décision de vie ou de mort aux bouts des doigts dans ce qu'appelaient les psychologues ayant eu la chance de l'étudier, une crise de folie meurtrière. Quand il est énervé, avaient-ils concertés plus ou moins ensemble, le fait d'éliminer quelqu'un le détend. Charmant n'est-ce pas? On n'avait jamais dit que ce pyromane était sympathique non plus... Bref, après quelques minutes épouvantable pour l'homme collé au mur, Daron le lâcha autant que cette réplique cinglante

- C'est parce que je suis de bonne humeur, mais si j'étais toi, je m'éviterais.

Il ôta alors sa main, lentement, ne semblant pas sur de sa décision, son regard inquiétant empli de démence toujours posé sur ceux emplis de terreur du pion. Le pyro était content de lui, bien que quelques secondes plus tard, il fut saisi de toutes parts. Deux gardes, un psychologues et même un surveillants lui passèrent un savon, tous contre un. Ce dernier s'en foutant pas mal, n'écoutant même plus, trop habitué à ce genre d'imbécilité plus qu'inutiles avec lui.
Accompagné de deux hommes, bien une demie heure plus tard, il monta aux deuxième étage, là où se trouvaient sa chambre respective. Dedans il y avait un surveillant et... une jeune fille? Il adressa aux deux messieurs l'ayant mené jusqu'ici le même regard tranchant qu'aux deux autres personnes présentes dans la salle. Les deux premiers trouvèrent bon de partir, possédant "d'autres chats à fouetter" sans doute. Le jeune homme s'approcha du surveillant présent, ne prêtant aucune attention à la demoiselle, et de sa voix toujours aussi agressive, sa pulsion - car il avait également une grande envie d'enflammer tout les bâtiments de la ville et leurs occupants - toujours bien présente

- Bouge de là, ici c'est mon lit.
- Eh bien justement je voulais te prévenir qu'il ne fallait pas que tu chasses cette demoiselle - il ne dit pas comment se nommait elle, ayant complètement oublié - car c'est ta nouvelle colocataire.
- Encore?

Ce fut cet unique mot qui sortit de la bouche de l'effronté. Ce seul mot qui voulait bien dire des choses... Chaque colocataire, fille ou garçon, qui dut partager une chambre avec ce jeune homme préférait encore dormir dehors... Combien de fois n'avait-il pas agressé son camarade de chambre? Ou bien encore mit le feu au dortoir?? Le surveillant ne fit pas attention au mauvais regard du garçon, sachant pourtant bien ce qu'il s'était passé un peu moins d'une heure avant, ayant également remarqué son regard pas vraiment amical. Il partit donc, laissant les deux jeunes gens pour qu'ils fassent un peu connaissance dirons nous... Le pyromane observa un moment la nouvelle venue. Remarquant qu'elle convoitait son lit ; il fut clair sur ce point. Il pointa du doigt ce dernier, jetant un coup d'œil à l'inconnue.

- Ca, Il laissa une courte pause c'est mon lit.

Ce qui était étonnant, c'est que tout dans cette chambre était bien rangé, même le lit fait. Non ce n'étaient pas les femmes de ménages, elles ne préféraient pas passer trop de temps dans ses chambres bourrés de dangers - et de dangereux. L'autre lui était dans un parfait état, mais bon ça c'était logique puisque que son occupante venait seulement d'arriver. Il ne savait pas comment elle se nommait, son histoire ou quoi mais pour tout dire : il s'en foutait roya-le-ment. Tant qu'elle lui foutait la paix quand ça l'arrangeait, qu'elle ne désordonnait pas cet endroit et qu'elle se tenait à carreaux quand il avait ses pulsions : tout irait superbement bien entre eux.

[Déso du post minable par rapport au tien TT.TT ]

[TU DECONNES ? O______O ton post est magnifique TT3TT Daron <333 niaahh >//////< *SBAF* muhuuu @p@

Nightwish - Amaranth]

A peine Haru avait-elle réussi à capter quelques informations sur l'homme qui se tenait sur le lit que des éclats de voix lui parvinrent hors de la chambre. Elle se tourna vers la porte d'un air las et profondément fatigué : ne pouvait-on donc pas se contenter de la laisser tranquille dans la pièce, avec l'éventuelle compagnie d'un autre pensionnaire ? Soudain, la porte s'ouvrit à la volée, et un jeune homme apparut dans son encadrement, suivi de deux autres plus âgés, certainement des surveillants vu les vêtements qu'ils portaient. Le cerveau de l'adolescente qui marchait au ralenti et qui lui suppliait une pause analysa lentement les trois nouveaux arrivants. Le premier, qui venait de s'adresser d'un ton agressif au surveillant assis sur le matelas pour lui signaler avec toute la politesse du monde qu'il était sur son lit et qu'il avait intérêt à se bouger les fesses rapidement, devait certainement être son colocataire. Il n'avait pas l'air commode, mais ce n'était qu'un détail pour Haru qui s'en moquait royalement. Du repos, c'était tout ce qu'elle demandait ! Avec ou sans couverture, oreiller, matelas et tout le tralala, elle voulait seulement s'allonger, ou même dormir assise ! Elle se frotta un œil avec la paume, ne prêtant qu'une oreille peu attentive à la discussion animée qui se déroulait.

Le premier surveillant sortit de la chambre et claqua la porte derrière lui, laissant les deux rejetons seuls. Alors que le regard d'Haru dérivait vers le lit devant elle avec envie, son colocataire - elle en avait déjà oublié le nom... David, peut-être ? - la rappela à l'ordre et montra d'un doigt le meuble tout en lui déclarant que c'était le sien. La jeune fille cligna plusieurs fois des paupières qui se fermaient toutes seules, ayant du mal à rester concentrer sur l'instant présent. Elle leva les yeux - ô miracle ! - vers celui qui devait se nommer David, le temps de comprendre ce qu'il était en train de lui dire. Ah... c'était son lit... Elle chercha des yeux un autre endroit pour dormir, et ne tarda pas à découvrir un matelas monté sur des pièces de bois identique au premier. Il n'y avait guère d'espace entre eux - on aurait tout de même pu y placer deux ou trois tables de nuit côte à côte -, mais elle ne s'en inquiéta pas. Elle se dirigea à pas lourds vers le meuble, resta un moment immobile devant puis s'effondra dessus à plat ventre, la tête tournée vers la gauche. Elle ferma les yeux, savourant ce moment de repos, mais se rattrapa juste avant de sombrer. Son regard se vrilla sur celui de l'homme, sans aucune appréhension. A vrai dire, ses prunelles ne reflétaient aucune pensée... car elle ne pensait pas. C'était tout simple. Elle se trémoussa sur le matelas de manière à être couchée sur le flanc, sans quitter des yeux le jeune homme. Elle ne savait pas pourquoi elle ne se laissait pas directement tomber dans le sommeil. On ne pouvait pas dire qu'elle craignait l'inconnu ; elle n'était pas non plus intriguée ; c'était tout à fait stupide. Mais Haru était comme ça. Non, pas stupide. Étrange. Selon son humeur, il lui arrivait parfois de refuser de céder à ses envies. Pourquoi ? Ce n'était pas une question qu'elle s'était posée malgré ses années de réflexion. Elle était comme ça, c'est tout.

[gomen, post court -__-]

[ Court mais super x3
Question! - SOAD ]

Daron, bien qu'il eu l'air de ne pas jeter un seul regard à la demoiselle avait bien remarqué son état de fatigue. Sur le peu de temps qu'il l'avait observé, il était même étonné de ne pas l'avoir vue s'écrouler par terre tellement le manque de sommeil était présent. Le jeune homme ne fit plus attention à la jeune fille et alla se changer dans la minuscule salle de bains - un lavabo, une toilette, juste la place pour tenir debout - ça ne pouvait pas vraiment s'appeler une salle de bains à vrai dire. Les douches étaient communes, ce qu'ils avaient aménagé dans chaque chambre n'était rien d'autre que le stricte minimum pour pouvoir se rafraichir. Ce que fit le pyromane, avant de se brosser énergiquement les dents. Si il se préparait pour aller dormir, ce n'était pas son attention. Non, il savait jusque qu'il devait avoir deux gardes devant la porte, donc il aurait totalement été inutile d'essayer de sortir ce soir... Alors autant s'occuper à ce qu'on peut, non? Daron ressortit de l'étroite pièce juste vêtu d'un simple boxer et un vieux t-shirt, n'ayant jamais porté de pyjama proprement dit. [Sad Statue] Avec tout ça, il s'était enfin un peu calmer, ses prunelles ne lançant alors plus autant d'étincelles qu'auparavant, bien que les flammèches qu'elles abritaient ne s'éteignaient jamais totalement. Cet homme était dangereux, ça se sentait dès le premier regard, surtout si vous avez eu le bonne idée de croiser ses yeux et d'y rester longuement plongé. En parlant de regard, quand il revenu, il remarqua seulement que depuis tantôt le regard de l'inconnue - qui devrait être à partir d'aujourd'hui sa nouvelle colocataire, ce qui ne l'enchantait absolument pas - était rivé sur lui depuis qu'elle s'était lourdement couché sur son lit. Le jeune homme s'assit sur son lit avant de jeter un coup d'œil à la jeune femme. Elle ne bougea pas, son regard vide de toutes pensées non plus. Ce dernier ne faisait que fixer Daron sans de but apparent. Le pyromane observa longuement à son tour l'allure de la demoiselle. Le fait qu'elle soit fatiguée, ne devrait pas vous être inconnu... Mais le garçon remarqua les tâches de sang qui bordaient ses vêtements sales et déchirés. Il remarqua également toute absence de bagages, ce qui l'étonna. N'avait-elle vraiment rien d'autre à se mettre? Enfin bon, ce n'était pas son problème mais quand même... Il passa sa main devant ses yeux, attendant une quelconque réaction de sa part - on ne savait jamais, peut-être que son âme avait quitté son corps? Mais non, elle était bien vivante... Bien qu'il fallait y faire attention, sa poitrine pratiquait les mouvements de la respiration vitale. Donc, elle était bel et bien encore parmi nous - enfin qu'à moitié apparemment. Le jeune homme décida alors de prendre la parole, curieux de savoir la raison de cette intense observation[Psycho x333]

- Tu sais, je vais pas te bouffer... Commença-t-il d'un air indifférent. Il parlait presque tout bas, comme si il avait peur de briser ce silence qui pourtant ne lui était nullement pesant. Il continua à la suite d'un léger temps de battement Ca doit bien faire trois jours que t'as pas fermé l'œil, je pense que de dormir te ferais le plus grand bien... Son ton était solennel et pour une fois il semblait se préoccuper de quelqu'un. [Soldier Side (Intro) x3]

Il se coupa là, se relevant, à la recherche de quelque chose. Cette chose n'était autre que sa bonne vieille guitare. Quand il avait les nerfs à fleur de peau, il aimait se détendre en jouant un morceau ou l'autre. Il effleura plusieurs fois les cordes de son instrument avant de se lancer. A peine quelque notes furent sorties, qu'il accompagna ses doigts au chant, faisant alors découvrir une magnifique chanson : Soldier Side, une intro rejouée pour être précise. Il s'arrêta un peu plus tard, quelques secondes, le temps de se remémorer le rythme de celle qu'il voulait à présent jouer. Elle s'appelait Roulette, une chanson d'amour toute aussi triste, du même groupe, sans doute un de ceux qu'il appréciait le plus : System Of A Down.

[Gomen du post over nul >//< ]

[TU RIGOLES ? TON POST EST MAGNIFIQUEUHHH *________* (ça va recommencer la dispute xDDD mais je ne cèderai pas Kyja è_é
*blanc*
*crou crouuu*
Jacky -> Ckyja -> Kyja =_____=""""" bah oui après Nashi xDDDD (j'me comprends -3-) ah mince j'avais oublié la parenthèse ouverte =_______= vite je ferme ><)

Allez... SOAD - Lonely Day]

Haru n'avait pas bougé d'un poil tandis que Mister David - Baron (elle hésitait toujours au sujet de son nom) vaquait à ses occupations sans se soucier de sa présence. Ce n'était pas plus mal, après tout... Elle le suivit du regard tandis qu'il se dirigeait vers une porte autre que celle de l'entrée. Pendant le court moment où il ouvrit la porte avant de la refermer derrière lui, elle constata que la pièce était minuscule et qu'elle n'était composée que d'un lavabo et des toilettes rudimentaires. La pseudo salle de bain (car la toute petite salle n'avait de salle de bain que le nom) permettait à peine au jeune homme de faire deux pas. L'adolescente garda les yeux rivés sur la porte en attendant... quoi ? Son retour ? [Spiders] C'était ridicule, mais ce devait certainement être cela. La fatigue alourdissait ses paupières et la tirait d'un air pressé vers le sommeil, mais elle lui résistait sauvagement. Elle se demanda quel genre de personnage était son colocataire. Était-il comme elle, complètement fou ? Oui, elle en était consciente, du moins dans son état normal. Tous la considéraient comme totalement timbrée, une psychopathe qui avait perdu toute raison. Elle avait bien entendu médité de longues heures sur la question, et la réponse qu'elle lui avait trouvée avait beau être difficile à avaler, elle avait réussi à la digérer. Elle était folle. Elle se souvenait très bien du moindre geste et de la moindre parole prononcée durant ses crises ; ce n'était pas comme dans les films où le héros commet des choses horribles avant de tomber dans le sommeil, sans s'en souvenir le lendemain. Peut-être aurait-il été préférable qu'elle ne se souvienne de rien. Mais bon. Il fallait faire avec. Ses pensées se dirigèrent vers tous les pensionnaires de Ducker Center. Elle avait le vague souvenir que la secrétaire lui ait indiquée qu'elle soit un "Niveau 3"... Elle n'en avait jamais entendu parler. Des niveaux ? Cela n'indiquait pas qu'elle allait avoir une chambre au troisième étage, étant donné qu'elle était au deuxième. Peut-être ces niveaux déterminaient-ils la gravité des erreurs commises par les jeunes gens pour être envoyés dans le centre de redressement. [Aerials] Combien y avait-il de niveaux ? Elle-même avait commis trois meurtres, dont deux de policiers. Pouvait-on faire pire ? Elle en était convaincue, mais elle avait du mal à penser que des adolescents de son âge aient commis des actes terroristes. Elle repensa au jeune homme disparu dans la salle de bain. Il était indéniablement plus vieux qu'elle, et majeur. La plupart des personnes retenues ici devaient avoir dans sa tranche d'âge... A vrai dire, en venant, elle avait cru ne croiser personne, mais, en y repensant, elle devait avoir rencontré pas mal de monde. Elle n'y avait juste pas fait attention... Il devait probablement y avoir beaucoup de personnes très dangereuses, dans ce centre de redressement. Mais ça ne l'inquiétait pas. Il devait y avoir énormément de cas bien moins graves qu'elle, et ils n'étaient pas morts pour autant. Enfin, tout ça, elle le découvrirait au fil des jours... Même si elle s'en moquait, au fond. Si elle se posait cette question, c'était juste pour tuer le temps ; si elle allait, dans les jours à suivre, s'intéresser aux autres, c'était juste pour tromper son ennui. [Roulette]

C'est sur cette pensée qu'elle vit la porte s'ouvrir à nouveau. Daron (enfin, son nom lui revenait !) était à présent vêtu d'un vieux tee-shirt ample et d'un simple boxer. Il n'avait pas l'air gêné le moins du monde d'être dans cette tenue devant une parfaite inconnue, mais ce n'était pas Haru qui allait en rougir. Elle n'eut pas à le regarder profondément pour comprendre qu'il s'était calmé : son regard n'était plus meurtrier, et les traits de son visage s'étaient décontractés. Peut-être la présence des gardes l'énervait-il, allez savoir... Toujours de ces prunelles dénuées de sentiment, l'adolescente le suivit lorsqu'il alla s'asseoir sur le lit à côté du sien. Leurs regards se croisèrent et restèrent plantés l'un dans l'autre, l'un tout de même un peu plus humain et expressif que l'autre. Le jeune homme agita sa main devant Haru, qui ne réagit pas. Son regard ne dévia même pas pour observer sa paume levée, toujours rivé sur les yeux du jeune adulte. [Hypnotize] Cette absence de réaction aurait pu en effrayer plus d'un, qui n'aurait pas pu dormir sur ses deux oreilles la nuit avec le regard d'un zombie vrillé sur son dos. Finalement, Daron prit la parole à voix presque basse.

- Tu sais, je vais pas te bouffer... Ça doit bien faire trois jours que t'as pas fermé l'œil, je pense que de dormir te ferais le plus grand bien...

Haru cligna des paupières, seul signe de son écoute. Elle savait bien qu'il n'allait pas lui faire de mal. Enfin, peut-être qu'il pouvait le faire, mais elle s'en moquait : éveillée ou pas, elle ne pourrait pas faire le poids contre lui, tout frais dispo, alors qu'elle était éreintée. Quand à la suite... Cela se voyait tant que ça ? Il était vrai qu'elle mourait de fatigue, mais il avait visé juste en déclarant qu'elle n'avait pas dormi tranquillement depuis trois jours. Elle était un peu étonnée du fait qu'il semblait presque... s'inquiéter pour elle. Bon, rien dans son ton ne le laissait penser - il était neutre -, mais ses paroles étaient d'une bienveillance surprenante. Bon, il ne la connaissait pas encore et ne savait pas qu'elle était folle à lier, mais tout de même ! La jeune fille répondit par un léger hochement de tête mais ne décrocha pas son regard du jeune homme. [Soldier Side en boucle x3] Celui-ci se leva sans piper mot et se mit en quête de quelque chose. Haru, vaguement intriguée par ce quelque chose - en réalité, c'était plus une introduction au sommeil -, le vit sortir une guitare en plutôt bon état. Si la fatigue n'avait pas été omniprésente dans son corps, elle se serait demandée comment il avait réussi à conserver l'objet et à l'obtenir, surtout ! Mais, trop épuisée pour se poser la question, elle attendit simplement la suite. Celle-ci ne se fit pas attendre ; il se mit à jouer un morceau de musique en accompagnant la partition de sa voix. Haru ouvrit grand les yeux et haussa les sourcils sous la stupeur. Elle ne connaissait que trop bien ce groupe de chanteurs et cette chanson. L'introduction de Soldier Side, un album de System Of A Down, groupe de rock que son frère Kenji écoutait en boucle. Elle se mit à trembler sous le souvenir amer de cette vie sans aucun sens qu'elle menait autrefois, guidée par un ainé stupide et sans cœur qui se moquait tout à fait d'elle. Sa nostalgie revint en force, à l'époque où son grand frère n'était pas encore un tel voyou, où la famille était encore soudée et où ses parents n'étaient pas dépressifs et hystériques. La chanson s'arrêta, et le jeune homme enchaina avec Roulette. Cet air triste ne fit qu'accentuer son chagrin, et elle finit par se détourner de Daron pour fixer d'un air obstinéle mur de l'autre côté. Le chant du jeune homme était parfait, pile le ton qu'il fallait adopter pour ce genre de mélodie. Les yeux brillants, Haru s'efforça d'écarter tous les souvenirs de sa triste enfance.

[Talulla - Indochine x3 ]

Alors même le plus infâme des criminels peut avoir des sentiments? Il fallait croire que oui.. Enfin c'est vrai que cette délinquante là, au premier coup d'œil, ne semblait pas vraiment être la pire des tueuses et pourtant... Il y a bien des secrets dans ce triste monde c'était également vrai. Daron n'y fit pas attention, enfermé dans une sorte de petite bulle bien à lui, lui et sa guitare qu'il n'aurait donné pour rien au monde. Cette guitare, on lui avait laissé pour la simple raison qu'il avait failli étranglé plusieurs hommes pour elle, qu'il avait bravé mille et une fois un cadenas pour pouvoir la récupérer, qu'il était calme avec... Alors, puisque le but des membres du personnel de ce centre était d'apaiser ses âmes blessées ou blessantes, pourquoi donc lui retirer?
Quand la dernière note eu finie de sonner, le jeune homme jeta un coup d'œil à sa nouvelle colocataire, remarquant alors qu'elle l'avait lâché des yeux. Elle s'était même retournée pendant que le silence n'avait été seulement perturbé par la douce mélodie des cordes et le chant léger du pyromane. Ses yeux ne se détachèrent plus de la jeune fille. Avait-elle décidée de s'endormir? Non... Sa respiration n'était pas celle d'une demoiselle endormie, non. Pour une fois dans sa vie, on aurait pu croire que Daron Stewart s'inquiétait. Etait-ce possible? Ce n'était pourtant qu'une parfaite inconnue... C'était peut-être ça? Il n'avait pas encore eu le temps de l'emmerder jusqu'à ce qu'elle pète les plombs ou une de ses autres conneries... Ou bien était-ce ce visage trop jeune pour être imaginé à la tête d'un crime? Lui-même n'aurait su le dire, il se questionnait juste, pour une fois, sur quelqu'un. Aujourd'hui il avait encore failli ôter la vie d'un homme. Cet homme avait peut-être toute une famille aimante, un jeune garçon trop petit pour se souvenir de son père plus tard si il devait finir ses jours maintenant... Il ne savait pas, mais pour cet être là il s'en foutait pas mal. Pendant toute sa vie Daron, même si il ne l'avait jamais montré, avait horriblement souffert de l'absence de sa mère. Il avait tellement espéré, étant petit, qu'un jour elle revienne avec un petit frère ou une petite sœur. C'était un des vieux rêves d'enfants qui restent encrés en nous mais qui ne se réaliseront jamais... Si à présent il rencontrait sa mère, il savait qu'il la tuerait. Il n'avait pas supporté qu'elle soit partie alors que lui n'avait alors que quelques mois, il lui en voulait comme à personne d'autres. Mais ça, il était le seul à le savoir, vous pouvez en être sur.
[Mon ordi est pas compréhensible .__. Madame Paramout - Indochine .__. J'adore mais le contraste O.o"
Minority - Green Day Ma pref d'eux x3 ]
Le jeune homme possédant une grande envie de jouer toute la nuit, effleura une nouvelle fois les six cordes fines de son instrument. Il chercha un moment, ses doigts le démangeant pour à peu près toutes les mélodies étant encrées en eux. Il les laissa alors aller une minute ou deux à leur gré avant d'avoir la soudaine envie de tout casser, comme ça lui arrivait de temps à autre. Ses doigts tirèrent alors premièrement une douce petite mélodie avant de gratter brutalement d'une fois les cordes qui sonnèrent d'une fois beaucoup plus fort. Green Day. Un groupe connu pour faire des textes horribles sur des mélodies joviales. Dans le genre, Minority - celle qu'il jouait -, était une de ses favorites.[So Far Away - Staind x3] Il laissa les pimpantes notes précédentes de côtés pour reprendre encore une fois - je vous avais bien dit qu'il avait l'intention de jouer toute la nuit. On pouvait dire qu'il avait reprit dans sa lancée des premières chansons : So Far Away, Staind. Une de leur chanson les plus connues et sans doutes les plus belles. Plusieurs fois il laissa tomber les paroles bien que quand elles réussissaient à sortir de sa bouche on pouvait y déceler une émotion étonnante, si on connaissait l'homme qui leur faisait prendre vie. C'était la préférée de son père, ça il s'en foutait certes, mais ce dernier lui avait confié que c'était également celle de sa mère. Son paternel la jouait très souvent avant de sombrer dans la nostalgie des bons moments passées avec son ancienne promise. Il finit le cœur gros mais content d'avoir pu jouer sans que personne ne l'interrompe. Il soupira en observant la frêle jeune fille. Mais qu'est-ce qu'elle faisait ici? Ce n'était pas ses affaires. Mais il était curieux. Il pouvait au moins demander comment il devait l'appeler non? Pour ne pas lui donner un surnom tout à fait débile en vain... Mais avant Daron profita du silence que seul leur respiration à chacun osait braver. Le jeune homme se décida, sauf que, bizarrement, il ne lui demanda son nom mais lui donna le sien.

- Ils doivent te l'avoir dit et répété mais mon nom n'est pas courant alors je te le rappelle juste... Daron.

Bien souvent, on le nommait "Darren" et non "Daron" comme tel était son nom. Le premier n'était déjà pas courant en France, alors allez chercher le deuxième... Mais notre homme aimait bien son prénom, à l'encontre de bien des gens.

[POST MAGNIFIQUE TTwTT Darooon >w< <333333 agah *__________________* @p@ *BAM* bon ben ça va hein =___=

Green Day - Minority (pour s'mettre dans l'ambiance xDD) ]

Alors que Haru commençait à sombrer peu à peu dans des souvenirs plus noirs les uns que les autres, l'air d'une tristesse infinie de la chanson de System Of A Down s'arrêta pour laisser place à un silence qui fut plutôt bref. Déjà, Daron enchainait avec une musique que la jeune fille mit plus de temps à reconnaitre. Elle avait bien reconnu Green Day par les paroles affreuses malgré l'air joyeux qui aurait mis la pêche à quiconque ne comprenait pas le sens des mots prononcés, mais mit un peu plus de temps à se souvenir du titre. Minority. Elle prit une grande inspiration mais demeura immobile, refusant obstinément de croiser à nouveau le regard de son colocataire. Ses yeux brillaient bien plus qu'à l'accoutumée, comme si elle était au bord des larmes, ce qui ne lui arrivait quasiment jamais : être proche des sanglots, très peu pour elle, merci. Elle détestait que les autres la voient en position de faiblesse. Sans vraiment s'en rendre compte, le jeune homme avait brisé ses défenses et l'avait tirée de son indifférence à tout ce qui l'entourait, par sa mélodie et sa voix empreinte d'une émotion hors du commun. La chanson s'arrêta là et laissa place à So Far Away, de Staind. Daron n'avait-il rien de plus joyeux ? Bon, c'est vrai, la musique était incroyablement belle. Tellement belle que la jeune fille en eut les larmes aux yeux. Le jeune homme y mettait tant de sentiments, certainement tirés de sa propre expérience de la vie, qu'elle en était profondément émue. La musique s'arrêta en chemin, ce qui étonna légèrement Haru. Effectivement, elle s'était laissée aller dans la mélodie et en avait oublié la réalité, si bien que le silence qui plana entre les deux jeunes gens la fit douloureusement revenir dans la triste vérité. Une minute s'écoula, à moins que ce ne soit deux, trois ou quatre ; elle avait perdu toute notion du temps.

- Ils doivent te l'avoir dit et répété mais mon nom n'est pas courant alors je te le rappelle juste... Daron.

Étrangement, Haru ne pouvait se résoudre à laisser Daron sans réponse. Elle ne s'en formalisa pas et tourna la tête vers lui, tentant de garder un air impassible, mais son regard brillant la trahissait. Ses prunelles avaient perdu le néant qui les habitait, et on y lisait à présent une véritable émotion, mettant bien en évidence l'humanité de la jeune fille. Celle-ci, que le cou tordu faisait souffrir, se remit dans sa position initiale sans quitter des yeux son colocataire. Elle connaissait son nom, mais, dans sa présentation, elle avait l'impression qu'il l'interrogeait sur sa propre identité. Elle ouvrit la bouche, sembla hésiter, et finit par lancer de sa voix basse qui mêlait une douceur incroyable et une amère nostalgie :

- Haru... Haru Satô.

[pas le temps de faire plus, pars en vacances, bzou... je reviens pas avant quinze jours TTwTT]

[Mon post O____________________________________________________________O Noooooon TwT J'ai pas d'inspi en plus ces temps-ci TwT Ca me démoralise TTwTT Ah non désolée je peux pas recommencer maintenant j'en ai marrrrrrrrrrrrrrrrrrrrreeeeeeeeuh TTTTwwwTTTT Qui a inventé les commandes sur les claviers hein?? *__* Ca a fait "Précédent" alors que je lui avait RIEN DEMANDER Evil or Very Mad

* S'en va pleurer plus loin * ]

[HA... je te comprends =_____________= je déteste ça !! >.< le précédent il me fait le coup tout le temps =_______= ben sinon tu le refais mais en rapidos, t'abrèges ses émotions... je sais que c'est chiant TT___TT Au pire on arrête le post et on en fait un autre...
....
nan ? TTwTT]

[Mah non è__é Je vais répondre quand même fallait juste que mon inspi revienne *O* Après trois fois Fenêtre Secrète on est bourré d'inspi' .::Happy::.

Attack - SOAD ]

Il y a les gens naissant fous et ceux dont la vie les perde ou encore ceux qui naissent dérangés dont l'existence n'arrange strictement rien à leur cas. Dans cette chambre on pouvait dire que les deux derniers types étaient présents. L'un avait toujours été bizarre l'autre avait subi. Subit d'avoir suivit la mauvaise personne sur le mauvais chemin. Daron - le premier en l'occurrence - ne connaissait strictement rien à l'histoire de la deuxième personne mais il s'en foutait comme de l'an quarante. [Dremaing] C'était ses affaires à elle, pas la sienne. Pourtant, bizarrement, aujourd'hui il ne se sentait pas dans son assiette, on pouvait même dire qu'il venait de s'inquiéter pour cette parfaite inconnue. Etait-ce de l'humanisme caché jusqu'ici? Ou juste le fait que cette demoiselle qui ne devait pas dépasser la quinzaine d'années devait avoir endurer plus que l'imagination pouvait deviner? Il ne savait pas. Peut-être aussi était-ce un erreur? Ou bien juste un débarras de la part de parents trop irresponsables? [Kill Rock N' Roll x3] Le temps lui dira peut-être qui sait. Ce qui était sur c'est que notre ami Daron ne daignerait pas en délivrer plus de lui sans qu'elle ne lui demande. Quand on lui posait des questions il se contentait de répondre mais jamais vous ne le prendriez à parler de lui de sa propre initiative. Pourtant il pouvait en dire des choses sur vécu. Mais non il était plutôt renfermé sur ce sujet là. Mais revenons en plutôt au nôtre, de sujet. La nouvelle colocataire se présenta à son tour, bien que le jeune homme ne lui avait pas demandé directement de le citer. Notre homme n'avait jamais entendu ce nom, mais il ne lui sembla pas très difficile à retenir.

- Haru... Haru Satô.

[Hypnotize] A ces mots, le jeune homme acquiesça bien que son air fut totalement indifférent. Ensuite il se mit sur ses deux pieds, s'en allant remettre la guitare là où il l'avait trouvée il y avait peu. Après s'être assuré qu'elle ne risquait pas de s'étaler à terre, il reprit sa place de tout à l'heure, assis sur son lit s'étant un peu défait du fait qu'il s'était assis dessus. Ses yeux retournèrent alors dans ceux bleus nuits de la jeune fille. Il remarqua alors que, malgré cette triste nostalgie se lisant trop facilement, qu'ils étaient tout bonnement magnifique. Une telle couleur et intensité dans le regard était rare, c'était vrai. [Stealling Society]
Après quelques instant le garçon soupira. L'été était là et la chaleur aussi. Ce qui lui fit retirer son t-shirt bouffant gris foncé et troué par endroit. Le fait qu'il y ait une demoiselle juste en face de lui et qu'elle pouvait être sa réaction, ne lui occupa l'esprit. Les filles, ça n'avait jamais été son truc et tant pis si ça lui déplaisait, n'étant pas vraiment un homme soucieux des autres. Une fois torse-nu, il déposa délicatement son haut maintenant dans ses mains sur la tête de lit. Ses yeux bleus métallique se dirigèrent une nouvelle fois sur la demoiselle s'appelant apparemment Haru.[Tentative TwT x333] Il l'observa pendant que son esprit analysait ses moindres signes, cherchant à identifier sa réaction. Elle aurait pu être gênée comme surprise. Pourquoi donc? Le buste du jeune homme était garnit de grande brulures mal soignées, donc encore plus voyante, vu qu'après l'incendie qu'il avait déclenché et qui avait causé ces blessures, il s'était retrouvé en cavale. D'ailleurs, plus aucun poils n'avaient poussé, ses lésions se révélant profondes. Bien que cale aurait pu en déstabiliser plus d'un ou au contraire les rendre fier, Daron s'en fichait pas mal. Tout ce qu'il voulait, c'était la mort de son père. Il était arrivé à ses fins, c'était tout ce qui importait pour lui. Le reste il s'en balançait, son désir de voir mort son paternel trop fort pour penser aux conséquences. [U-fig x3] Il n'avait jamais éprouvé un autre sentiment que de la répugnance en voyant son père alors pourquoi se priver quand on avait les moyens d'en finir comme l'on voulait? Beaucoup le prenaient pour un fou - ce qu'il est? - ou encore un mec à tuer, ne comprenant pas la raison de ses actes. Mais dîtes moi, est-ce que quelqu'un a déjà su pénétrer dans l'esprit d'un autre? Chacun possède ses convictions et personne n'a le droit de dire qu'elles sont mauvaises puisque tout change pour chaque personne. Mais parfois on trouve tout de même qu'il faut y remédier, ce qui n'est pas toujours faux...

[* Va se cacher * L'inspi c'est toujours pas trop ça déso TwT ]

[HOOO SUPERBE POST *O* ça va me faire du bien de recommencer à RP, ça me manquait ces derniers temps U_u

SOAD - Holy Mountains x3]

Beaucoup de personnes croient en connaitre d'autres comme leurs poches, se fiant aux expressions que ceux-ci affichent sur leur visage. Ces mêmes individus fondent leur jugement sur un humain croisant leur route rien qu'à leur tête. Si on emmenait l'un d'eux à la rencontre de Haru Satô, il ne se souviendrait pas d'elle durant les années à venir, ou alors dans un souvenir anodin parmi tant d'autres. Jeune fille effacée sans aucun caractère dans la plupart des cas, notre amie prendrait les traits d'une psychopathe qui dissimulerait sa cruauté sous un air indifférent et discret. Haru avait fait avec durant toute sa vie, et, grâce à l'habitude, avait fini par s'en moquer éperdument. Mais est-il possible que les Humains se méprennent eux-mêmes sur leur caractère et leur nature ? Etait-il possible que Haru Satô ait faux sur toute la ligne en déclarant être indifférente aux expressions effrayées qui se peignaient sur les visages lorsqu'elle était encore au collège et qu'elle avait une crise de nerfs ? [Roulette]

En tout cas, pour cette fois-là, l'adolescente savait qu'elle ne s'en fichait pas. Elle ne voulait pas que ce garçon nommé Daron la prenne pour une psychopathe complètement dingue. Ce n'était pas vraiment qu'elle "voulait", mais plutôt qu'elle "espérait". Espérer que ce jeune homme capable de faire naitre d'aussi belles notes d'une guitare et d'aussi belles paroles d'une bouche ne l'oublie pas, si un des deux venait à partir. C'était le sentiment le plus confus que Haru ait jamais éprouvé, et elle s'efforçait d'y mettre un ordre tandis qu'elle observait sans vraiment le voir Daron ranger sa guitare et ôter son tee-shirt. Après réflexion, elle mit ça sur le fait qu'il avait réussi à faire ressurgir en elle des souvenirs douloureux sans s'en rendre compte, comme s'il connaissait tout son passé et tout ce qu'elle avait pensé durant ces pénibles années. [Dreaming] Oui. Sûrement. Ce ne pouvait être que ça.

Rassérénée, Haru battit des paupières pour revenir sur Terre et se concentra sur ce qu'il se passait. Lorsqu'elle constata que Daron venait de se mettre torse-nu, cela ne lui fit ni chaud ni froid. Ce fut plutôt les cicatrices démontrant des brûlures affreuses dans le passé qui attirèrent son attention. Comment s'était-il débrouillé ? On ne pouvait mettre ça sur le compte de la maladresse, à moins qu'il soit tombé torse-nu sur une plaque de cuisson brûlante. Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement. Elle avait beau ne s'intéresser quasiment jamais à son entourage, il n'était pas rare que des questions la turlupinent au sujet d'un d'eux. Bien entendu, elle n'avait jamais songé à leur poser la question (comment l'intéressé réagirait-il en voyant une personne à qui il n'avait jamais adressé la parole et qu'il considérait comme muette en train de l'interroger sur lui-même ?), et avait donc arrêté son choix sur une réponse instable et qui ne tenait pas la route. [U-Fig]

Pour en revenir au cas présent, Haru avait deux réponses. Daron avait peut-être survécu à un incendie qui pouvait avoir eu de graves répercutions sur l'ensemble de sa famille (sûrement des morts). Dans ce cas, il avait du avoir été choqué, très triste, et avait pu dériver dans l'illégalité à cause de son état instable. Mais la secrétaire l'avait classé en cas 3 ; il ne s'agissait donc pas que de vols ou de vente de drogue, mais bien de meurtres. Ce qui amenait à préférer la deuxième réponse : Daron était un pyromane qui avait reçu des blessures assez graves, conséquence de ses actes. [Soldier Side] L'adolescente se plongea dans ses réflexions. De toute évidence, la seconde possibilité était la bonne. Mais elle souhaitait en avoir le cœur net, et surtout savoir pourquoi il était ici. Cela pourrait l'aider dans ses innombrables énigmes philosophiques. Dans un centre de redressement, il devait y avoir beaucoup de personnes ayant un triste passé plongé dans l'illégalité. Était-elle la plus chanceuse, dans cette histoire ? Elle était orpheline, certes, auteur de la mort de sa propre mère, certes, trahie par son frère, CERTES. Mais il y avait pire... Elle réfléchit à la manière la plus succincte de questionner le jeune homme, et finit par demander de sa petite voix : [Lonely Day]

- Pourquoi tu es ici ?

Clair et simple. Ce n'était pas horrible. Et pourtant, elle dut s'arracher les mots de la gorge. Elle n'avait plus confiance en personne, et elle se demandait si continuer à discuter avec Daron n'était pas une grave erreur. En tout cas, il était trop tard pour reculer. Autant écouter la réponse, histoire qu'elle n'ait pas parlé pour rien... Ses yeux bleu nuit plongèrent dans ceux de Daron avec une intensité rare dont Haru ne se rendait absolument pas compte.

» Stewart Daron
» Relations de Daron Stewart
» Je vais partir loin et ne plus jamais revenir! A non je dois aller au boulot... [Libre]